Estelle Coppolani est poète, dramaturge, éditrice. Elle travaille sur les fonds littéraires de l’océan Indien et sur les phénomènes de recomposition poétique engendrés par les situations de migration. Elle écrit seule (Couronnées d’oiseaux) ou à plusieurs (Mais le monde est une mangrovité). Elle fait partie du Comité scientifique de l’Edouard Glissant Art Fund et de la maison d’édition Les Prouesses.
Emmanuelle lainé est diplômée des Beaux-Arts de Paris. S’appuyant sur la spécificité de chaque contexte d’exposition, Emmanuelle Lainé dispose des ressources mobilières et immobilières de l’institution qui l’invite, dans le but d’offrir une « méthode des lieux » comme interface entre l’espace, l’œuvre et le public.
Ya Tuways est une suite de lettres, une relation épistolaire à sens unique entre l’autrice et un·e poét·esse ayant vécu entre le XIe et le XIIe siècle dans la péninsule arabique.
10h-12h Seumboy Vrainom est un militant Hors-Sol. Héritier de l’histoire coloniale française, il a grandi au Luth, une cité de région parisienne, au 13ème étage d’une tour, flottant dans le virtuel. Face à une difficulté à se réapproprier la terre, il s’est naturellement
plongé dans l’espace numérique. Il anime la chaîne de vulgarisation Histoires Crépues.
Rencontre croisée entre Annette Joseph Gabriel, Sarah Quesada et cinq étudiant.es de Duke University.
Annette Joseph-Gabriel est une auteure et chercheuse dans les domaines de la littérature, la culture et la politique. Elle est professeure de français et des études francophones à Duke University, où elle poursuit ses recherches et enseigne des cours sur la littérature antillaise et africaine. Son livre, Imaginer la libération : Des femmes noires face à l’empire, a été publié en 2023 chez Éditions Rot-Bo-Krik.
Paul Gonzalez-Hyper L'utilité de mon travail
8 minutes
Dans cette performance, Paul Gonzalez-Hyper incarne un archétype de masculinité détestable et tourne en ridicule cette position surplombante : à travers un personnage de commissaire-priseur rencontré dans son quotidien, l’artiste moque une approche viriliste du savoir, mettant en scène un discours autoritaire sur la valeur des œuvres.
Les étudiantes, étudiants et commissaires de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition » proposent autohistorias, une exposition collective inspirée de Gloria Anzaldúa, théoricienne, activiste et poète féministe chicana. Dans un texte inédit, elle propose l’écriture comme une manière de se définir par la théorie, la fiction, les mythologies, les jeux linguistiques et la poésie. À travers les histoires individuelles et la fiction, il est question de construire un récit collectif, pensé comme un outil alternatif aux narrations dominantes.
« Si je n’ai pas accès à la vérité, je l’inventerai, je me raconterai moi-même, préférant mes fictions aux mensonges et aux vérités que d’autres fabriquent pour moi, sur moi ». (Gloria Anzaldúa, Ethnic Autohistorias-teorías: Writing the History of the Subject).
En 1989, Gloria Anzaldúa écrit un texte formellement inventif qui oscille entre poésie, récit personnel, commentaire historique et politique. L’essai est une boîte à outils. Anzaldúa encourage une subjectivité active et invite à nous saisir de nos histoires intimes et de la fiction pour façonner nos récits collectifs.
Animée par cet esprit, autohistorias rassemble un groupe d'artistes qui – du XVe au XXIe siècle – ont utilisé le soi comme une manière de raconter l'Histoire, de façonner l'allégorie politique et d’utiliser le récit comme moyen d'émancipation.
autohistorias présente un groupe d’auto-fabulistes, chimères, beautiful liars, chingadas et bad girls qui traversent la complexité avec un flair littéraire, une clarté esthétique et une mémoire performative. La fiction, l’autobiographie et la spéculation deviennent les outils pour composer un récit et une mémoire collective ; une individualité qui n'est pas guidée par des absolus mais par les ambiguïtés.
L'exposition rassemble des œuvres d'artistes étudiant·es et des collections patrimoniales des Beaux-Arts de Paris et celles d’artistes invité·es. Sont présentés autoportraits, collages hybrides, langages inventés, mondes parallèles – faits d’histoires personnelles, d’archives intimes. autohistorias compose un espace-temps commun né de l'intersubjectivité, de l'énonciation et de l'écoute. Les nocturnes du jeudi soir seront l'occasion d'une programmation artistique, détails à venir sur beauxartsparis.fr.
Les Beaux-Arts de Paris sont partenaires de Paris Gallery Weekend, un événement proposé par le Comité professionnel des Galeries d’art qui invite le public du 24 au 26 mai à 3 jours foisonnants d’expositions, de rencontres et d’événements gratuits et en libre accès, dans 101 galeries parisiennes. L’exposition autohistorias s’inscrit dans le parcours VIP de Paris Gallery Weekend.
Commissariat
Skye Arundhati Thomas, Tadeo Kohan, Louise Nicolas de Lamballerie (commissaires en résidence)
Mélanie Bouteloup et Armelle Pradalier (co-responsables de la filière « Artistes & Métiers de l’exposition »)
Conseil scientifique pour les collections des Beaux-Arts de Paris : Giulia Longo, conservatrice des estampes et photographies
Étudiantes et étudiants de la filière
Mathilde Badie, Idris Bennai, Elise Bergonzi, Anna Breton, Clara Brevet, Aïssa Diallo, Clémence Gbonon, Anna Giner, Audrey Japaud Garcia, Feryel Kaabeche, Léontine Köhn, Anouk Léger, Mahault Maréchal, Emma O’Quigley, Noah Perrot-Bikie Bi Mbida.
Parmi les artistes
Aya Abu Hawash, Malek Abdelmajeed, Sonia Andrade, Ali Arkady, Mohamed Azouzi, Amanda Baggs, Anna Boghiguian, Mohamed Chafei, Antoine Conde, Alexandre-Gabriel Decamps (d'après), Ladji Diaby, Antoine Dochniak, Jean Louis André, Mehdi Gorbuz, Francisco de Goya, Anis Nabil Harbaoui, Hessie, Lubaina Himid, Liên Hoàng-Xuân, Nina Jayasuriya, Bahar Kocabey, Simone Lagrand, Lalita Lajmi, Hugo Laporte, Nge Lay, Lisa Lecuivre, Huda Lutfi, Sehaj Malik, Nicole, Clarisse Pillard, Lou Reina, Jagdeep Raina, Rembrandt, Roseman Robinot, Vega Royer Gaspard, Saradibiza, Sequoia Scavullo, Mahmoud Sehili, Afrah Shafiq, Margarita Sherstiuk et Igor Kanivets, Elisabetta Sirani, Charwei Tsai, Libo Wei, Alexandre Yang, Mia Yu, Unica Zürn et anonymes.
Informations pratiques
Mercredi 24 avril - dimanche 30 juin 2024
(L'exposition sera fermée le mercredi 1er mai 2024)
13 quai Malaquais, Paris 6e
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
2€, 5€ ou 10€ c’est vous qui choisissez !
Programme détaillé des nocturnes à venir sur beauxartsparis.fr
Facebook, Instagram et YouTube
#beauxartsparis
BILLETTERIE RESPONSABLE
2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 26 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
• journalistes
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)
L'exposition Les Tiepolo sera fermée exceptionnellement jusqu'au dimanche 2 juin. Veuillez nous excuser pour la gène occasionnée.
« Exceptionnel accrochage »Les Echos
« Aux Beaux-Arts de Paris, un lumineux hommage à la famille Tiepolo »La Croix
« Tiepolo & Cie, une famille en or » Connaissance des arts
« De quoi ravir les amateurs d’art… Une collection exceptionnelle de dessins et d'eaux-fortes qui célèbre le génie artistique vénitien du XVIIIe siècle »Sortir à Paris
Cette exposition exceptionnelle rassemble dessins et eaux-fortes de Giambattista Tiepolo et de ses deux fils, Giandomenico et Lorenzo Tiepolo, famille d’artistes virtuoses au XVIIIe siècle à Venise.
Les Beaux-Arts de Paris possèdent un ensemble remarquable de dix feuilles de Giambattista Tiepolo (1696-1770), ce qui en fait la deuxième collection publique de dessins de l’artiste en France. Cette collection est surtout la seule dans l’hexagone à comprendre des dessins non seulement de Giambattista, mais aussi de ses deux fils peintres, Giandomenico (1727-1804) et Lorenzo (1736-1776), ainsi que d’un autre artiste assistant de Tiepolo dans les années 1730, Giovanni Raggi. À elle seule, elle permet donc d’offrir une vue des pratiques graphiques au sein de la famille et de l’atelier.
L’étude de ces feuilles et estampes, associées à des œuvres d’autres artistes, sources d’inspiration, comme Rembrandt, maître comme Piazzetta, ou contemporains (Canaletto, Guardi, Novelli), met en avant la grande modernité de leur art. Celle-ci se déploie particulièrement dans leur capacité à réaliser des variantes d’un même thème, aussi bien à travers les traditionnels sujets religieux et mythologiques que dans les études de figures, en particulier les caricatures, mais aussi dans les scènes de la vie vénitienne. L’exposition interroge également les rapports entre le père et ses fils, et le travail au sein d’une famille d’artistes.
Le parcours commence par un ensemble d’études de têtes et de visages qui posent la question de la formation au sein de l’atelier Tiepolo. Il se poursuit par l’évocation des peintures religieuses et grands décors profanes réalisés par les Tiepolo et leurs contemporains à Venise, puis présente des oeuvres graphiques autonomes, conçues hors de tout projet peint, comme de purs exercices ou délassements graphiques, sur des thèmes iconographiques répétés de manière quasi obsessionnelle, dans de multiples variantes.
C’est l’exceptionnelle capacité d’invention de Giambattista et Giandomenico Tiepolo, une des facettes les plus fascinantes de leurs personnalités artistiques, que ces dessins et estampes permettent de redécouvrir.
Commissaire : Hélène Gasnault, conservatrice des dessins aux Beaux-Arts de Paris.
Commissaire associée : Giulia Longo, conservatrice des estampes et photographies aux Beaux-Arts de Paris.
Le catalogue
Un catalogue accompagne l’exposition, avec des textes de Catherine Loisel, conservatrice honoraire du musée du Louvre et spécialiste du dessin italien ancien, Hélène Gasnault, conservatrice des dessins et Giulia Longo, conservatrice des estampes et photographies aux Beaux-Arts de Paris.
Carnet d’études n°58
112 pages
Prix 25 €
Infos Pratiques
du vendredi 22 mars au dimanche 30 juin 2024
(L'exposition sera fermée le mercredi 1er mai 2024)
14 rue Bonaparte, Paris 6e
Du mercredi au dimanche, 13h-19h
2€, 5€ ou 10€ c’est vous qui choisissez !
BILLETTERIE RESPONSABLE
2, 5 ou 10 €, c’est vous qui choisissez !
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 26 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris et membres de l'association du cabinet des amateurs de dessins des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA), Section française de l’Association internationale des critiques d’art (AICA France)
• journalistes (carte de presse de l’année en cours)
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)
Des lignes de désir présente les vingt-huit artistes qui ont obtenu leur diplôme national supérieur d'arts plastiques des Beaux-Arts de Paris avec les Félicitations du jury en 2023.
L'exposition, proposée par la commissaire Emilie Villez, rend compte de la diversité des propositions artistiques issues de l'École. Peintures, sculptures, installations et vidéos cohabitent avec les pratiques de performance et d'édition, présentées à travers une programmation hebdomadaire.
Chemins tracés dans un paysage par l’érosion de la marche d’humains ou d’animaux, les lignes de désir, aussi appelées chemins du libre arbitre, sont de douces remises en cause du système. La critique des excès de la modernité constitue un sous-texte chez les artistes présenté·es.
Sortir des sentiers battus, tout en trouvant sa place dans l’écosystème de l’art : l’enjeu de l’exposition est avant tout de présenter au public un panorama de pratiques artistiques contemporaines, ouvrant des pistes de résonance et de réflexion sur l’art et le monde d’aujourd’hui.
Des événements seront proposés chaque semaine, programme détaillé à venir sur beauxartsparis.fr.
À l'occasion du vernissage le 23 janvier, une performance inaugurale est proposée par Rose Bourdon : DIPLÔMÉ.ES est une pièce de théâtre collective dans laquelle cinq étudiantes de l’École parmi la foule jouent à la première personne les rôles d’alumni dont les vies-témoignages ont été recueillis lors d’appels téléphoniques au cours des derniers mois. Les acteurs portent chacun une couronne de laurier « alloro trionfale » qui les distingue du reste du public, symbole populaire du rite de passage du diplôme. Les témoignages sont documentés et archivés dans une édition réalisée par Margot Bernard.
Une publication accompagne l'exposition.
Félicités 2023
Parmi les 96 étudiant·es diplômé·es en 2023, 28 ont obtenu les Félicitations du jury composé d'Eva Barois de Caevel,
commissaire d'exposition, Sébastien Gökalp, directeur du Musée national de l'histoire de l'immigration, Claire Le Restif,
directrice du Centre d'art contemporain d'Ivry - Le Crédac, Mélanie Matranga, artiste, Elena Sorokina, commissaire
d'exposition et historienne de l'art, Stéphane Thidet, artiste, et Emilie Villez, commissaire d'exposition.
Carl AMIARD, Raphaëlle BENZIMRA, Joséphine BERTHOU, Thomas BESSET, Rose BOURDON, Marion CHAILLOU, Béryl COULOMBIÉ, Arthur DUJOLS-LUQUET, Yanma FOFANA, Milana GABRIEL, Thibault HISS, Nina JAYASURIYA, Louis LANNE, Louise LE PAPE, Sehyoung LEE, Marc LOHNER, Amandine MASSÉ, Pierre MÉRIGOT, Elise NGUYEN QUOC, Théo PALL, Océane PILASTRE, Margot POISSON, Victor PUŠ-PERCHAUD, Valentin RANGER, Sofia SALAZAR ROSALES, Gabrielle SIMONPIETRI, Anna STELLITTANO, Antonia TIETZE
Commissariat
Emilie Villez est commissaire d’exposition. Elle s’intéresse aux méthodologies artistiques et curatoriales, à la construction des institutions et à leurs écosystèmes. Sa pratique crée des mises en relations entre praticien·nes de différentes générations et géographies, utilisant divers médiums, adoptant la décentralisation comme méthode.
Directrice de la fondation KADIST à Paris de 2013 à 2023, elle a développé un programme d’expositions personnelles et collectives à Paris et au sein d’institutions partenaires internationales, avec des artistes et des commissaires invité·es de toutes régions. Elle a également contribué et continue à enrichir la collection de la fondation avec l'acquisition d’oeuvres d’artistes émergeant·es et confirmé·es.
Catalogue
L'exposition est accompagnée de la publication d'un catalogue.
Préfaces d'Alexia Fabre et Emilie Villez.
Entretiens avec chacun·e des artistes par les critiques d'art Marjorie Bertin, Aurore Forray, Henri Guette, Emmanuelle Luciani, Camille Paulhan, Anne-Laure Péressin, 4 pages sont consacrées à chaque Félicité·e.
La billetterie responsable invite chaque visiteur venant découvrir une exposition aux Beaux-Arts de Paris à choisir son ticket d’entrée parmi 3 tarifs proposés : 2 €, 5€ ou 10 €. Contribuez selon vos moyens, votre passion et votre désir d’engagement !
Gratuité (sur présentation d’un justificatif en cours de validité) :
• moins de 26 ans
• étudiants et enseignants des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture du Ministère de la Culture
• étudiants des institutions membres de l’Université Paris-Sciences-et- Lettres (PSL)
• étudiants de l’École du Louvre
• titulaires de la carte du Ministère de la Culture
• Amis des Beaux-Arts de Paris
• détenteur des cartes : Maison des Artistes, ICOM, ICOMOS, Association française des commissaires d’exposition (CEA)
• journalistes
• demandeurs d’emploi, bénéficiaires des minima sociaux
• handicapés civils et mutilés de guerre (avec un accompagnateur)