Historienne de l'art, autrice et commissaire d'exposition, Marie de Brugerolle questionne l'impact et l'héritage de la performativité sur les arts visuels et revient sur Post Performance Future, une recherche artistique pionnière voyageuse qu'elle a dirigé de 2012 à 2022.
En partenariat avec PhotoSaintGermain, une exposition collective d’artistes des Beaux-Arts de Paris investit l’École et ambitionne de montrer la diversité des écritures photographiques de la communauté des images actuelles
Du 2 au 18 novembre, Le Labo Photo, le couloir Perret et ses extérieurs rassemblent 26 propositions d’artistes sur le thème des Contre-Espaces.
Artistes participants : Caroline Ailleret, Margot Bernard, Léonard Berthou, Sacha Boccara, Rachel Borensztajn, Lena Carlton, Aurélia Casse, Alexey Chernikov, Niels Cibois, Caroline Culcasi, Emma Derieux-Billaud, Sofia Dushenko, Eric Godin, Celeste Ingrand, Corentin Léber, Jinyong Lian, Winca Mendy, Romain Moncet, Sara Noun, Enzo Perria, Clarisse Pillard, Ilona Plissonneau, Axel Ramat, Hajar Satari, Pierre Serot, Yasmine Sdigui, Colombe Thaller, Yizhi Wan
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Le week-end du 3 au 5 novembre réunit dans les deux galeries du Palais des Études, une sélection scénographiée d’œuvres des étudiants-artistes des ateliers Jouve, Allouche, Poitevin et Faigenbaum.
Artistes participants : Pablo Laplanche, Mehdi Azzouz, Aissa Diallo, Carolina de la Roche, Jaouahire Zakraoui, Aryle Nsengiyumva, Mariya Olegovna, Marc Lohner, Soma Hirata, Aya Yamamoto
En juin 2023, trois naturalistes, Grégoire Loïs, Elodie Renouard et Maxime Zucca, se sont livrés à une étude naturaliste des Beaux-Arts de Paris. Ils ont enquêté sur ceux qui cohabitent avec nous au quotidien de manière souvent invisible : les plantes, les oiseaux, les insectes, les chauves-souris, les petits mammifères...
Dédiée aux trajectoires transnationales des élèves de l’École, cette séance s’intéressera aux possibilités de saisir et déconstruire la linéarité des schémas conventionnels de récits de formation, en particulier dans la trajectoire d’artistes internationaux qui ont connu des étapes de formation plurielles.
Alice Thomine-Berrada s’entoure de Sophie Delpeux, historienne de l’art, et des artistes Anne Rochette et Laurent Poléo-Garnier pour présenter un ensemble exceptionnel de l’artiste Gina Pane récemment acquis par les Beaux-Arts de Paris, soit plus d’une trentaine de photographies, de dessins et de documents préparatoires de la performance Hot Afternoon présentée par Gina Pane lors de la Documenta de Kassel de 1977.
À l’occasion de l’ouverture du festival culturel Un Week-End à l’Est, l’écrivain, journaliste, scénariste et réalisateur Emmanuel Carrère dialogue avec Serge Michel, directeur de publication de la revue Kometa, et Alain Berland.
Dans le champ de la photographie, François Halard occupe une place singulière, celle d'un très grand photographe d'architecture intérieure nourri par la passion des fragments antiques et archéologiques, des décors du XVIIIe siècle, des peintures abstraites et radicales de la modernité et des photographies expérimentales et documentaires des années vingt.
Lauréat d’une aide à la production de Rubis Mécénat en partenariat avec l’église Saint-Eustache et les Beaux-Arts de Paris, Marc Lohner, étudiant en 5e année, propose une installation en cinq lés de tissus suspendus au cœur de l’église. Commissariat par Marc Donnadieu.
Pour l’exposition Acheiropoïètes, terme grec signifiant « non fait par la main de l’homme », Marc Lohner n’a pas tenté de figurer le divin, mais a souhaité révéler ce que la main du temps, ou parfois involontairement et volontairement celle des êtres humains, a laissé sur les murs de l’église. Pour cela, il a photographié systématiquement toutes les faces des blocs octogonaux de calcaire qui servent de bases aux quatre-vingt-deux piliers intérieurs de l’église, ainsi que d’autres parties moins accessibles au regard, mais portant encore les traces originelles des différentes périodes de construction de l’édifice.
Après avoir réalisé, trié et classé toutes les images obtenues, il en a imprimé les plus caractéristiques sur cinq lés de tissu de lin translucide qu’il a suspendus entre certains piliers et sur près de douze mètres de hauteur. Grâce à des effets subtils de mises en perspective, de tons sur tons et de transparences, les peaux photographiques de l’église se superposent à ses peaux calcaires naturelles, les pixels de l’image aux grains de la pierre. Le regard est ainsi emporté par un double mouvement inversé de tombée vers le dallage du sol et de montée vers les voûtes aériennes, va et vient sans cesse renouvelé entre matérialité et immatérialité, gravité et légèreté, ombre et lumière…