Tout serait-il devenu réseau ? Le réseau ne cesse de se démultiplier : réseau d’information, réseau de communication, réseau biologique, réseau de pouvoir, réseau de neurones, réseaux sociaux…

L’exposition « Réseaux-Mondes » (23 fév.-25 avr. 2022) au Musée national d’Art moderne – Centre Pompidou a interrogé la place du réseau dans la société actuelle, innervée par les réseaux sociaux et la dématérialisation du réseau, à travers les œuvres d’une soixantaine d’artistes, architectes et designers. De la naissance de la société de l’information, dans l’après-guerre, jusqu’à l’omniprésence de l’Internet au niveau planétaire, le réseau tisse partout sa toile, dans l’espace et le temps. Plus que jamais, le réseau est au cœur des enjeux sociétaux et des mutations artistiques et technologiques. Mais le premier réseau est aussi celui du vivant, qui relie les espèces entre elles, générateur de nouvelles formes de connexions.

Olivier Zeitoun est attaché de conservation au département Design et Prospective industrielle du Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou, à Paris. Diplômé en philosophie et histoire de l’art, et en sciences sociales, il travaille sur des expositions et acquisitions du musée, contribue à des publications, et participe depuis 2017 au cycle Mutations/Créations, à travers les expositions « Imprimer Le Monde » (2017), « Coder le Monde » (2018), puis comme commissaire avec M-A Brayer des expositions « La Fabrique du Vivant » (2019), et « Réseaux-Mondes » (2022). En 2022, il sera co-commissaire de l’exposition « Mimésis, un design vivant », au Centre Pompidou Metz. Il poursuit également ses activités d’enseignement (ESAD Reims) et de recherches et publications, en tant que commissaire indépendant. Ses recherches se concentrent sur les enjeux liés au champ du numérique dans les champs de l’art et du design à travers des approches transversales.

Penser le présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.

À retrouver en podcast à J+7.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Crédit photo : droits réservés