Le projet Reg-Arts (École des Beaux-arts de Paris, CNRS, INHA) a pour ambition d’appréhender l’histoire de l’école des Beaux-arts dans une perspective pluridisciplinaire, par le biais de la création d’une ressource numérique donnant accès aux registres d’inscription des élèves peintres et sculpteurs entre 1813 et 1968. Le séminaire qui l’accompagne a vocation à explorer de façon collective cette histoire.
Joseph Kosuth, figure majeure de l'art conceptuel, dialogue avec Jacinto Lageira, professeur en esthétique, autour du rapport de l'art au langage et à la philosophie.
Cette discussion sera suivie d’une signature par l’artiste du Jeu du Dicible, publié par Beaux-Arts de Paris éditions.
Joseph Kosuth, né en 1945 aux États-Unis, est l’un des principaux théoriciens et acteurs de l’art conceptuel. Il réfléchit sur l’art dans son rapport au langage et à la philosophie.
À l’occasion de PhotoSaintGermain, les Beaux-Arts de Paris reçoivent les artistes Pierre-Olivier Arnaud, Elsa et Johanna et Agnès Geoffray pour dialoguer sur la présence de la photographie dans l’art contemporain.
Ne travaillez jamais : la jeunesse de Guy Debord.
Dialogue avec Frank Perrin à l’occasion de la publication de son essai Guy Debord, printemps aux éditions Louison.
L'exposition sera exceptionnellement fermée le jeudi 10 novembre 2022 en raison des mouvements sociaux. Nous vous accueillerons comme d’habitude dès le lendemain. Veuillez nous excuser pour ce désagrément.
Dans le cadre de PhotoSaintGermain, les Beaux-Arts de Paris présentent Poltergeists : esprits frappeurs, esprits frappés une exposition collective d’artistes étudiants et récemment diplômés de l’École.
L’exposition ambitionne de montrer la diversité des écritures photographiques de la communauté des images actuelles. Poltergeists: esprits frappeurs, esprits frappés est ainsi la métaphore de nos peurs et nos désirs, une sorte d’inconscient collectif qui frappe notre lecture du monde et, qui en retour, est aussi frappée par nos manières d’agir.
Comme l’écrit le philosophe Michel de Certeau, « L’esprit invente des formes créatives de résistance pour faire face aux pressions de la vie moderne et les fantômes en font partie. »
Vernissage le 3 novembre de 17h à 21h
Avec les artistes :
Lara Al-Gubory, Ali Arkady, Lina Benzerti, Sixtine de Thé, Emma Derieux-Billaud, Clément Erhardy, Nina Fiorentini, Alexis Gavriloff, Manon Gignoux, Valentin Gillet, Rusnė Gocentaitė, Eric Godin, Isabella Hin, Sanggu Kim, Winca Mendy, Martin Poulain, Maryam Pourahmad, Ayako Sakuragi, Colombe Thaller, Alexandra Willis, Alžběta Wolfova, Misha Zavalnyi.
Découvrez l'accrochage du Labo-photo :
Vendredi 4 novembre de 17h à 19h
Samedi 5 novembre de 14h à 19h
Dimanche 6 novembre 14h à 19h
7, 8 et 9 novembre de 17h à 19h
Performances de Margot Bernard et d'Alexandre Curlet
Jeudi 3 novembre à 18h30 et à 20h
Jeudi 10 novembre à 19h
Jeudi 17 novembre à 19h
Responsables du projet Alain Berland et Alžběta Wolfova
Avec le soutien de la Fondation d'entreprise Neuflize OBC
Porté conjointement par les Beaux-Arts de Paris, le CNRS et l’INHA, le projet REG-ARTS a pour objectif l’établissement d’une ressource essentielle pour l'histoire de l'art, l’accès numérique enrichi aux registres d’inscription des étudiants peintres et sculpteurs de l'École des Beaux-Arts de Paris entre 1813 et 1968.
Les Beaux-Arts de Paris sont heureux d'accueillir avec Paris+ par Art Basel le projet d'Omer Fast et la galerie gb agency au sein du secteur Sites de la foire d'art moderne et contemporain.
L'exposition Karla se construit à partir des archétypes dans lesquels masques, fantômes et personnages racontent des histoires du passé éclairant le présent, des boucles temporelles entre documentaire et fiction.
Le visage de Karla, 2020 (vidéo hologramme) flotte dans une chambre. La vraie Karla travaille au filtrage des images et textes offensants pour un géant du net. Son témoignage anonyme est rejoué par une actrice dont le visage a été scanné pour convertir chacune de ses expressions et émotions en données numériques.
Le morphing progressif semble accompagner la fragile construction du récit. Karla, à la fois témoin et présence fantomatique, raconte son rôle et son éternelle mission à supprimer des images toujours plus insupportables. Une installation de dessins rejoue à l’infini un autoportrait de Max Beckmann de 1917 : les copies de copies épuisent le visage traumatisé de l’artiste, un oeil ouvert et l’autre fermé.
Qu’ils suppriment ou rendent visibles sur les plateformes numériques, qu'ils transgressent les frontières du vivant et des morts, les personnages d'Omer Fast provoquent les systèmes de pouvoir. L'artiste fictionnalise ce qu’il voit de notre monde, ses transformations et aspirations. Ensemble, ces éléments répondent aux sculptures du XVIe siècle exposées en permanence dans la Chapelle des Petits-Augustins et explorent la nature intrinsèquement ambiguë de concepts tels que l'authenticité, le temps et la réalité.
Lauréate d’une aide à la production de Rubis Mécénat en partenariat avec l’église Saint-Eustache et les Beaux-Arts de Paris, Hélène Janicot, étudiante en 5e année, expose une réalisation en trois stations installée au cœur de l’église. Commissariat par Audrey Illouz.
Le projet d’Hélène Janicot pour l’église Saint-Eustache s’articule autour de trois stations. Une première ouvre le parcours et met à l’épreuve la force d’attraction. L’artiste pousse à l’épure un motif architectural emblématique de l’église gothique : les piliers qui sous-tendent le collatéral et invitent à l’élévation. Hélène Janicot en redessine la structure octogonale par le biais de filins métalliques. Une seconde station offre un tout autre rapport d’échelle : une dalle transparente laisse apparaître un trou. Rappelant la fouille archéologique, le trou renvoie également au commencement et à la chute des corps. Dans la chapelle Saint-Louis, elle propose une dernière station et prend dans le béton les empreintes de son propre corps agenouillé.
Avec ce premier projet in situ, l’artiste aborde l’essence même du lieu à travers une série de gestes épurés mais tendus, et nous invite à une expérience physique et sensible qui met le corps et la pensée en mouvement.
La Fondation Pernod Ricard et les Beaux-Arts de Paris renouvellent leur collaboration pour 2022-2023. Clédia Fourniau, diplômée 2021, inaugure la deuxième saison du programme « L’Avancée » avec ses tableaux au cœur du café-librairie.
Située au cœur du café-librairie de la nouvelle Fondation Pernod Ricard, l’Avancée est un espace d’accrochage dédié aux artistes émergent·e·s, une façon de prolonger l’espace d’exposition dans l’espace de vie.
« L'œil danse sur la toile, du centre aux côtés, happé par les ondoiements d’un corps pictural pourtant immobile. Il y a, dans chaque œuvre de Clédia Fourniau, une succession de couches colorées qui appelle à plonger dans la profondeur, ou plutôt à remonter à sa surface, vers l’ouverture sur laquelle se superpose une stratification translucide de résines.
Miroitante, cette surface reflète par fragments le corps de l’observateurice : subtile mise en abîme de l'image qui se réfléchit - qui se pense - et qui réfléchit l’image qui la questionne - nous-même -. Une réflexion qui va jusqu’à sortir du cadre, et prendre une nouvelle dimension, en ce que la matière étire sa consistance pour laisser apparentes ses marges et redéfinir de nouveaux contours... Ou comment interroger, de plus belle, ce « dispositif réflexif » et identitaire du support qui, comme le fond, passe souvent inaperçu.
Clédia Fourniau déracine les fondamentaux pour mieux en comprendre les composants et déploiements : l’objet qui fait œuvre, l'œuvre qui est objet, le tout qui est art. Réflexion épineuse, voire existentielle, à l’ère immatérielle du métavers et des NFT. »
Anne-Laure Peressin, critique d’art
Fondation Pernod Ricard
1, cours Paul Ricard
75008 Paris
Le Cercle Chromatique, l’association des alumni des Beaux-Arts de Paris, invite Cyprien Chabert à présenter son projet Le théâtre des formes.
L’amphithéâtre, lieu d’apprentissage de la morphologie humaine, accueillera un vaste dessin mural.
Il s’agit d’une kinésie de formes végétales et organiques qui allie performance et réalisation d’un tableau à l’échelle de l’architecture, socle de ce travail présenté comme une mémoire du geste.
Amphithéâtre de morphologie
14 rue Bonaparte, Paris 6e