Paul Thek et la contre-culture

Texte d'intoduction du podcast
Valérie Da Costa nous parle de son œuvre

Paul Thek (1933-1988), l’un des artistes américains les plus singuliers de la seconde moitié du 20e siècle, a toujours refusé d’appartenir aux courants artistiques dominants. 
Au cours des années 1960, son travail s’est développé en marge du Pop art et de l’art minimal, prenant le corps comme sujet dans sa représentation la plus charnelle. 
Personnalité libre, artiste voyageur, il a pendant quinze ans circulé en Europe et a vécu notamment en Italie dont l’art et la culture ont profondément nourri certaines de ses créations. 
Auteur d’une œuvre inclassable et incroyablement diversifiée (« Technological Reliquaries », installations éphémères et collectives, peintures et dessins…), Paul Thek n’a cessé d’entremêler dans son travail ces oppositions qui ont été au centre de sa vie : le spirituel et le corporel, la vie et la mort, le sacré et le profane.

Valérie Da Costa, auteure du récent livre Paul Thek en Italie / Paul Thek in Italy 1962-1976 (Presses du Réel), revient sur son œuvre à l’occasion de l’exposition que lui consacre le MAMCO de Genève de mars à juin 2024 et dont elle assure le co-commissariat.

Valérie Da Costa est historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle est maîtresse de conférences HDR en histoire de l’art contemporain (XXe-XXIe siècles) à l’Université de Strasbourg. 
Ses recherches portent notamment sur l’art italien de la seconde moitié du XXe siècle sur lequel elle a publié de nombreux textes et livres. 
Elle a été commissaire de l’exposition « Vita Nuova. Nouveaux enjeux de l’art en Italie 1960-1975 » (MAMAC, Nice, 2022) et est co-commissaire, avec Lionel Bovier, de l’exposition « Paul Thek » (MAMCO, Genève, 2024).
 

Penser le Présent est réalisé avec le soutien de Société Générale.

Amphithéâtre des Loges
Jeudi 25 janvier 2024

 

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