Du mardi 15 octobre 2019 au samedi 9 novembre 2019

Palais de Tokyo

13 avenue du Président Wilson, 75116

Pensée par Laurent Le Bon et mise en espace par Isabelle Cornaro, l’exposition L’esprit commence et finit au bout des doigts est le reflet de 20 ans d’engagement de la Fondation Bettencourt Schueller. Dans le cadre du magnifique plateau de l’Orbe de New-York, au Palais de Tokyo, le parcours de l’exposition est aménagé en quatre séquences, jouant sur la variation des intensités lumineuses et la dilatation des espaces, s’ouvrant avec une mise en perspective historique, cherchant à magnifier les mains, seules, puis incarnées.

La citation qui constitue le titre de l’exposition est issue de l’Idée fixe ou deux Hommes à la mer (1932), roman de Paul Valéry. Elle fait écho aux citations de l’auteur inscrites sur les frontons du Palais de Chaillot, bâtiment voisin de la même époque.

Seuil de l’exposition, la première séquence est une invitation à découvrir celle par qui « tout commence et finit » : la main anonyme, multiple, libre, celle de tous les possibles.

Présentant des œuvres d’une grande variété de mediums datant du XVème siècle à nos jours (dessins, estampes, photographies, moulages, radiographies, manuscrits, livres…), ce cabinet de curiosités dont la mise en scène s’inspire des travaux de l’architecte italien Carlo Scarpa vient s’inscrire en contrepoint des expositions de la scène française contemporaine présentées au même moment dans les autres espaces du Palais de Tokyo. Ici, aussi, un regard contemporain s’exprime, mais parmi les richesses des collections patrimoniales des Beaux-Arts de Paris.

Ce choix d’œuvres, par leur nature et leur provenance, permet également de nourrir le débat sur la frontière entre beaux-arts et métiers d’art. Il remet en perspective cette différenciation instaurée au XVIIème siècle qui sépare l’artiste de l’artisan d'art.

 

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