Vendredi 13 janvier 2023

14H00 - 16H00

Amphithéâtre d'Honneur

14 rue Bonaparte, 75006 Paris

ENTRÉE LIBRE

La quatrième séance permettra d’envisager sur le temps long les questions soulevées par ce moment fort du parcours des élèves qu’est l’entrée à l’École. Alice Thomine-Berrada et Emmanuelle Quilez retraceront l’évolution du concours d’entrée à partir des règlements et Lucie Lachenal comment celle-ci se manifeste dans les registres matricules des élèves. Cette perspective historique sera confrontée au témoignage de l’artiste Anna Oarda, diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2022, relatif à son entrée à l’École. 

L’enquête de Mayken Jonkman (RKD, La Haye) permettra d’évoquer, à partir des élèves de l’École présents dans les registres de la galerie Goupil (1863-1884), la professionnalisation des jeunes artistes à la sortie de l’École.

 

Intervenants
Emmanuelle Quiliez (chercheuse indépendante), Alice Thomine (Beaux-arts de Paris), Lucie Lachenal (Beaux-arts de Paris), Anna Oarda (diplômée 2022)

 

À propos de ce séminaire
Entre 1800 et 1968, plus de 13 000 élèves peintres et sculpteurs se sont inscrits à l’École des beaux-arts de Paris. Dans le cadre du projet de publication numérique des registres d’inscription de l’École porté par les Beaux-arts de Paris, le CNRS et l’Institut national d’histoire de l’art, ce séminaire a pour objet d’interroger les données contenues dans ces documents et d’en sonder la richesse. Les informations sur l’origine géographique des élèves, leur genre, leur âge, leur parcours, leur adresse à Paris, leur garant, ainsi que les observations sur leur parcours au sein de l’École doivent être soumises à une lecture critique, notamment pour leur qualité catégorielle et leur mise en série sur un temps long. Ces données permettent d’interroger l’idée d’atelier, ainsi que de généalogies et de réseaux artistiques. Elles donnent à observer les effets de circulation et les trajectoires transrégionales et transnationales dans leur durée, l’impact des périodes de conflit, la féminisation croissante de la population étudiante, les effets de masse et de distinction. À partir de cette formidable mine, le séminaire offrira l’occasion de croiser des approches disciplinaires, ainsi que des questions portées par les spécialistes actuels de l’histoire de la pédagogie artistique, et par les actuels et anciens enseignants et élèves de l’École.

 

En partenariat avec l'INHA et le Centre national de recherche scientifique (CNRS)

 

Comité scientifique
Claire Barbillon (École du Louvre), Alain Bonnet (université de Bourgogne), Anne-Marie Châtelet (université de Strasbourg), Penelope Curtis (historienne de l’art et curatrice indépendante), Marc Gotlieb (université de Williamstown), Pascal Griener (université de Neuchâtel), Mayken Jonkman (Institut néerlandais d’histoire de l’art, RKD, La Haye), Stéphanie Louis (École nationale des chartes), François-René Martin (Beaux-arts de Paris - École du Louvre), Geneviève Profit (Archives nationales), Clothilde Roullier (Archives nationales), Pierre Serié (université Clermont Auvergne), Séverine Sofio (CNRS), Édouard Vasseur (École nationale des chartes), Émilie Verger (chercheuse indépendante), Eleonora Vratskidou (École des beaux-arts d’Athènes), Hannah Williams (université Queen Mary, Londres)

 

 

Ce programme est réalisé grâce au soutien de la Fondation Malatier-Jacquet, abritée par la Fondation de France.

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles